J’aime partir du geste, de l’instant.
Hasard et choix s’entremêlent comme une danse.
Entre traits et couleurs les silences orchestrent le travail.
Cela monte comme une mayonnaise !
L’œil doit être pris entre rythmes et passages, il circule.
Au détour d’une tache, apparaît une forme, elle prend sens.
Ne pas aller trop loin, conserver des respirations.
Rester léger, pratiquer le repentir…
Équilibre instable entre fond et forme, une lutte contre et pour moi-même.
C’est chaque fois une aventure nouvelle, pour en tirer la quintessence.
Vers un ailleurs d’où je pars à nouveau.